|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
[ Contacts/Adhésions/ Vie du mouvement ] [ Canton de Rouvroy - Méricourt - Drocourt + Bois Bernard (CACH) ] [ Canton d'Hénin Beaumont - Noyelles Godault ] [ Canton de Leforest - Evin Malmaison - Dourges - Courcelles lès Lens ] [ Canton de Montigny en Gohelle - Hénin Beaumont ouest ] [ Canton de Carvin Libercourt ] [ Canton de Courrières - Oignies ] [ Généralité ] [ TV/Radio/Vidéo/Net et autres médias ] [ TRIBUNE LIBRE ]
|
|
|
|
Insécurité : l’expérience et le bon sens du terrain plutôt qu’une politique nationale inefficace
26/07/2010 17:16
Maire d’une ville de banlieue parisienne depuis plus de 15 ans, dans l’Essonne, Nicolas Dupont-Aignan connaît bien la problématique de l’insécurité dans notre pays.
Parfois caricaturé d’élu « répressif », il y mène au contraire une politique mêlant contrôles et sensibilisation des populations. Ainsi, il a ainsi instauré depuis 2001 un couvre-feu pour l’ensemble des mineurs de moins de 13 ans. Les contrevenants sont raccompagnés à leur domicile et les parents convoqués au commissariat dans un but éducatif et préventif. Il s’agit simplement de leur rappeler leurs responsabilités parentales - chacun étant susceptible de les oublier pour un temps.
Et les résultats sont sensibles. Et d’ailleurs, quel meilleur chiffre que celui exprimé par les urnes, témoin de l’adhésion populaire ? Aussi Nicolas Dupont-Aignan a-t-il été réélu au premier tour de chacune des deux dernières élections municipales avec 76,15% (2001) et 79,70% (2008) des voix, réalisant parmi ses meilleurs scores dans les quartiers dits difficiles.
C’est bien la preuve que les Français souhaitent entendre le langage de la vérité et du bon sens, et qu’ils attendent avant tout que l’ordre public soit rétabli sur le territoire. En deux mots comme en cent, les citoyens ont assez des beaux discours, des bons sentiments et du double langage dévastateur qui profitent à quelques-uns tout en les laissant, eux, dans les plus grandes difficultés. Car ce sont eux, les plus seuls et les plus démunis, qui pâtissent le plus directement et le plus violemment de l’insécurité.
Plus largement, ils souhaitent que les responsables politiques s’attaquent aux causes de la délinquance et du crime à l’échelle nationale, telles que le chômage de masse, l’immigration non maîtrisée, l’impunité totale et la faillite judiciaire.
Nicolas Dupont-Aignan fait partie de ces élus responsables et conscients du quotidien de nos concitoyens dans les villes de banlieue. Fort de son expérience municipale, il propose des politiques nationales radicales telles que :
l’application d’une sanction réelle pour chaque infraction grave.
Debout la République avait, à ce sujet, proposé à l’Assemblée Nationale un amendement destiné à supprimer les remises de peine automatiques, que l’UMP et le PS avaient – ensemble – rejeté.
Un tel amendement était pourtant salutaire. En effet, en vertu de la loi Perben de 2004, il existe une remise de peine automatique de trois mois pour la première année d’incarcération et de deux par année suivante, à laquelle s’ajoutent des remises de peine supplémentaires aisément accessibles (à raison de trois mois par année d’incarcération) - sans même parler de la libération conditionnelle. La conjonction de ces trois dispositifs, qui n’existe dans aucun autre pays au monde, conduit ainsi à ce qu’un détenu criminel condamné à dix ans de prison (ce qui n’est envisageable que pour un crime particulièrement grave) est libérable au bout de quatre ans et libéré en moyenne au bout de six !
De même, la récente loi pénitentiaire conduit en pratique à un aménagement quasi-automatique de la peine de tout condamné jusqu’à 2 ans de prison ferme pour lui éviter à tout prix l’incarcération ! Or, pour être condamné à 2 ans de prison ferme, il faut soit avoir commis un délit grave, soit être un multiréitérant.
le recours aux travaux d’intérêt généraux.
une plus grande responsabilité et indépendance des magistrats.
des moyens pour le budget de la justice plutôt que pour le bouclier fiscal.
l’utilisation des casernes désaffectées à des fins carcérales en attendant la création de 20 000 nouvelles places de prison (à titre d’exemple, le Royaume-Uni en a 22 000 de plus que la France !)
le gel de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), au moins dans ses modalités portant suppression de plusieurs centaines de postes en 2010 dans la police (environ 4200) et la gendarmerie (environ 3800).
le rétablissement des contrôles à nos frontières pour une période transitoire, afin de mettre un terme à l’Europe-passoire qui aggrave considérablement le problème de la délinquance dans notre pays, notamment en Ile-de-France. Il ne s’agit pas là d’assimiler délinquance et ressortissants étrangers, mais d’assumer la triste réalité selon laquelle la population immigrée ne dispose que de peu de ressources et s’installe dans des quartiers cristallisant la relégation sociale, le sous-emploi et le travail dissimulé.
le contrôle rigoureux des attributions de prestations sociales car elles constituent un véritable appel d’air. Ainsi l’aide médicale d’Etat, à laquelle recourent les immigrés clandestins, qui coûte plus de 500 millions d’euros par an à la collectivité.
Au lieu d’accuser d’une même voix ceux qui mettent ces sujets sur le tapis de "populistes", l’UMPS ferait mieux de comprendre que c’est sa gestion catastrophique des priorités des Français qui met actuellement le pays à feu et à sang, ce qui constitue le terreau idéal de tous les extrémismes, qu’ils soient politiques ou religieux.
Ces mêmes élus ont préféré, pendant des années, acheter la paix sociale en laissant vivre les trafics en tous genres dans les quartiers, avec pour seules victimes collatérales des habitants désemparés et instrumentalisés dans les deux sens (mouvement anti-raciste des années 80 puis diabolisation de l’islam aujourd’hui).
Les différentes interventions coup-de-poing de ces dernières années, dans les zones de non-droit, ne constituent qu’un pis-aller à une véritable politique publique et ne relèvent que de la politique spectacle. Ces interventions peuvent être nécessaires mais ne sont pas suffisantes.
Aussi faut-il que l’Etat central soit exemplaire, change son fusil d’épaule et stoppe son déni de la réalité des faits. Le gouvernement ne peut se féliciter de ses bilans en matière de sécurité alors que Grenoble et Saint-Aignan ont été mis à sac. Il doit réagir et infléchir sa politique en matière de sécurité.
Pour ce faire, il doit augmenter les effectifs des forces de l’ordre et assurer le financement des moyens nécessaires au bon accomplissement de leur mission. A défaut, le rapport de force risque de s’inverser au profit des bandes organisées et, aux vues de la quantité de forces de police mobilisées pour un seul quartier à Grenoble, il est fort à parier que le pays ne résisterait pas à un embrasement général.
Des politiques publiques efficientes existent.
Elles ne relèvent ni de la conjoncture, ni du spectacle, et encore moins de la multiplications des déplacements du Ministre de l’Intérieur.
Elles doivent, à l’inverse, s’inscrire dans la durée, être raisonnablement préparées et disposer des moyens nécessaires. Elles doivent également faire appel au sens responsable des parents et familles, comme le démontre l’expérience municipale yerroise.
Il n’y va en aucun cas du populisme, mais de la simple prise en compte des aspirations de nos concitoyens, et nous souhaitons que le gouvernement agisse dans cette voie.
M. Didier Vasseur
Secrétaire Départemental DLR pour la Seine-Saint-Denis (93)
Ancien Maire-Adjoint de Villepinte et Membre du Comité Directeur de l’Union Villepintoise
| |
|
|
|
|
|
|
|
Les bullocrates
26/07/2010 11:37
« Les bullocrates »
De Jean François Khan
Edition : Fayard
17/09/2006
ISBN : 2213627525
Résumé du livre
Il est un jugement sur lequel la gauche et la droite se mettraient volontiers d'accord : la France va droit à la catastrophe. Jean-François Khan leur oppose que ce n'est pas
la France qui tombe, mais ceux qui le proclament pour masquer leur propre effondrement : les médias et les politiques. Ce sont eux qui, coupés du peuple, entendent néanmoins parler en son nom et font obstacle au renouveau démocratique. Un court pamphlet, vif et à rebours de la "bien pensance".
Avis
JFK brûlait d’écrire un pamphlet et il l’a fait. Beaucoup lui en tiendront rigueur au risque de l’empoisonner de leur fiel. Mais l’homme est immunisé, par son talent d’abord, son indépendance ensuite, sa constance enfin.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Libre-échange et protectionnisme
26/07/2010 10:15
Même si la crise a été l’occasion d’une remise en question de certains dogmes et si les tenants du protectionnisme arrivent aujourd’hui à faire davantage entendre leur voix, il est frappant de voir encore à quel point le débat est biaisé. Pourtant, les faits sont têtus.
Les gentils et les méchants
Dans la fable libre-échangiste défendue par Bruxelles, l’UMP, le PS, le Modem ou les Verts, il y a d’un côté les gentils libre-échangistes, autrement appelés les « modernes » et de l’autres, les vilains protectionnistes, forcément rétrogrades et passéistes, volontiers caricaturés comme des partisans de l’autarcie albanaise sans autre forme de procès. Dès la deuxième page de son livre, « La cité de l’homme », Dominique de Villepin range ainsi le protectionnisme comme un mal à éviter.
Dans ce monde en noir et blanc, il y aurait d’une part les pays comme l’Europe ou les pays émergents d’Asie, ouverts au commerce international au progrès, bref, modernes. De l’autre, il y aurait la Corée du Nord ou le Venezuela (qui ne tiendrait que grâce à sa rente pétrolière). Le discours majoritaire ne fait pas dans la nuance et ne s’embarrasse pas de la complexité d’une réalité beaucoup moins simpliste qu’ils ne la présentent, où se sont les nuances de gris qui dominent.
Les dangers du libre-échange
En outre, la théorie de Ricardo sur les avantages comparatifs a beaucoup vieilli. Il faudrait se souvenir du fait qu’elle date de deux cent ans, à une époque où le transport était aléatoire et cher et où les écarts de salaire entre les pays allaient de un à deux… Aujourd’hui, le coût de transport est très faible, du fait du transport en conteneur par bateau. Du coup, comme le démontre parfaitement Jean-Luc Gréau, ce ne sont plus les avantages comparatifs qui expliquent la spécialisation, mais bien les coûts.
Du coup, la Chine se spécialise dans la production de tous les produits pour lesquels le coût de transport n’est pas un obstacle, au point d’exporter quatre fois plus vers l’Union Européenne que d’y importer. Comme le démontrait bien Maurice Allais, le libre-échange avec des pays aux conditions salariales aussi différentes est un vecteur massif de destruction d’emplois au sein des pays développés, ainsi que d’écrasement des salaires. Les salariés, comme en Allemagne, ne récupèrent aucun gain de productivité.
Un autre regard sur les tigres et les dragons asiatiques
Les tigres asiatiques sont cités en exemple pour défendre le modèle libre-échangiste. Certes, ces pays ont largement profité de l’ouverture au commerce des pays occidentaux. Mais un examen plus approfondi en fait plutôt des cas d’école pour défendre… les pratiques protectionnistes. Il suffit de constater aujourd’hui que plus de 95% des voitures vendues au Japon, en Corée du Sud ou en Chine sont fabriquées localement pour comprendre que leur modèle est également fortement protectionniste.
Le cas de l’industrie automobile en Chine est exemplaire. Il y a vingt ans, elle impose des droits de douane de 100% sur les voitures importées, contraignant les constructeurs à implanter des usines d’assemblage. Mieux, ils imposent des joint-ventures avec des entreprises locales pour développer leurs constructeurs. Puis, la Chine a augmenté les droits de douane sur les pièces détachées pour faire venir les sous-traitants et assurer un transfert complet de la chaine de valeur.
Le modèle gagnant est protectionniste
Mieux, cet exemple est tout sauf un exemple isolé. Le Japon et la Corée du Sud ont enclenché leur développement économique en protégeant leur agriculture des aléas du commerce international. Aujourd’hui encore, The Economist montre que le modèle économique chinois comporte un large volet protectionniste. En effet, alors que le tarif extérieur moyen des Etats-Unis est de 3%, il atteint la bagatelle de 9% en Chine, qui protège 27% de son économie. En outre, on imagine bien que cette moyenne est trompeuse et que la Chine ne protège pas ses industries qui n’en ont pas besoin….
Le protectionnisme est utile car il donne le temps à un secteur économique et à des entreprises de grandir et d’atteindre la taille critique. Il est utile pour éviter une course au moins-disant salarial et social dégradantes pour les pays occidentaux. Il est également utile à l’environnement par la réduction de l’utilisation des transports qu’il implique. Enfin, le protectionnisme est utile pour faire des entreprises les acteurs d’une véritable collectivité, leur donner un intérêt au progrès économique de leurs employés, alors que les multinationales hors-sol n’ont qu’une logique de coût.
Le protectionnisme commercial, ce n’est pas l’autarcie. Tous les pays du monde le pratiquent déjà plus ou moins, et notamment ceux que l’on nous donne en exemple. Une dose de protectionnisme, c’est aussi refuser la loi de la jungle de l’anarchie commerciale.
Laurent Pinsolle
| |
|
|
|
|
|
|
|
L’euro, fardeau de l’Europe et de la France
26/07/2010 10:05
« L’Europe utilise sa propre puissance pour se torturer »
C’est pourquoi il est totalement sidérant d’entendre les défenseurs de l’euro se réjouir de sa remontée. Comment peuvent-ils ignorer que cette hausse est une calamité pour notre industrie ? Comment imaginer conserver des emplois productifs avec nos salaires, notre protection sociale et un euro surévalué sans la moindre protection commerciale ? C’est à croire que certains ne pensent qu’au pouvoir d’achat qu’ils gagnent quand ils partent aux Etats-Unis !
La victoire des néolibéraux
Plus globalement, c’est la ligne favorable à la globalisation néolibérale qui a gagné. On la retrouve aux commandes dans les interventions du FMI. Dominique Strauss Kahn devra assumer les programmes de rigueur extrême appliqués en Grèce ou en Roumanie. Outre le fait de baisser le salaire des fonctionnaires, Athènes a ainsi mis en place un SMIC-jeunes couplée à une hausse de 4 points de la TVA, programme proche de celui appliqué à Bucarest.
Mais le plus impressionnant reste d’entendre Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, affirmer que « le rééquilibrage des finances publiques et le soutien de la croissance ne peuvent donc plus être présentés comme deux objectifs incompatibles, un dilemme imposé à la politique économique » à un moment où l’austérité budgétaire va peser sur la croissance. Et la perspective de dix années de rigueur, promise par Jacques Attali, n’est guère riante non plus…
Pourtant, il existe des alternatives !
Devant les tristes perspectives évoquées par les uns et les autres, on comprend qu’il faut changer radicalement pour épargner des peuples qui paient très cher les errements d’un système économique dont ils ne profitent pas. Patrick Artus a sonné la charge en faisant une proposition hautement hétérodoxe : une hausse des salaires de 20% compensée par une baisse d’autant de l’euro. Voilà un moyen de régler le problème des finances publiques de manière plus juste !
La remontée de l’euro montre également que la monnaie unique fait sans doute davantage partie du problème que de la solution. Il est donc urgent de la quitter pour retrouver une politique monétaire adaptée à notre réalité, comme le soulignent un nombre grandissant d’économistes (Gérard Lafay, Jean-Luc Gréau, Alain Cotta…). De plus en plus d’économistes évoquent également la possibilité de monétiser la dette pour éviter une saignée de l’économie réelle qui épargnera seulement les plus riches.
L’Europe telle qu’elle est construite aujourd’hui, entre construction monétaire artificielle et dogmatisme libéral est la raison de notre déprime économique. La seule solution sera donc de tout reprendre à zéro pour remettre l’économie au service de l’homme, seule querelle qui vaille, et non l’inverse.
Laurent Pinsolle
| |
|
|
|
|
|
|
|
Les gesticulations sécuritaires de Nicolas Sarkozy
23/07/2010 23:58
Un nouveau préfet en Isère, une réunion à l’Elysée à venir sur « les problèmes que posent les comportements de certains des gens du voyage et les Roms » : le président de la République reprend l’offensive sécuritaire pour répondre aux violences des derniers jours.
La posture sécuritaire, un fond de commerce usé
Il faut dire que celui qui fut ministre de l’intérieur de Jacques Chirac a géré directement ou indirectement la sécurité des Français sur sept de ces huit dernières années, et a multiplié les déclarations plus fracassantes les unes que les autres, ainsi que les lois. Du coup, un scepticisme généralisé s’est emparé de la plupart des médias qui remettent en cause à demi-mot son bilan.
En fait, il est difficile de juger les annonces du gouvernement avec sérénité. L’éviction du préfet de l’Isère et la réunion sur les gens du voyage sont-elles des décisions justes et courageuses ou simplement des annonces destinées à donner le change face aux inquiétudes des Français ? Il faut dire que les maigres résultats de Nicolas Sarkozy sur le sujet ne poussent guère à la tolérance…
Insécurité : un bilan désastreux
Comme l’a souligné récemment le Chafouin dans un bon billet, « dans le bilan de sarkozy, il faudra retenir le fiasco sécuritaire ». Tous les jours, on peut constater que l’insécurité n’a pas baissé depuis huit ans, malgré les innombrables déclarations du président. Cet échec patent de la politique qui l’a lancé risque de peser lourd dans la balance en 2012, quand les Français se demanderont s’il faut lui accorder un nouveau mandat. Une impression d’échec sur la sécurité serait redoutable.
Et pour l’instant, il s’agit bien d’un échec. Derrière la posture sécuritaire, le bilan est extrêmement mauvais. Si les chiffres globaux de la délinquance ont tendance à baisser, cela s’explique par la chute des atteintes aux biens, notamment les vols de voitures, du fait du bien meilleur équipement des véhicules et pas vraiment de l’action du gouvernement. En revanche, les violences aux personnes, bien plus marquantes, ne cessent de progresser depuis huit ans malgré les lois et les annonces.
Aujourd’hui, trop de délits mineurs ne sont pas sanctionnés, appelant sans doute des gestes plus graves. Il est donc essentiel qu’au-delà des grands discours et des nouvelles lois, l’Etat casse le cycle de la violence pour restaurer son autorité et le respect des règles de vie en société.
Laurent Pinsolle
| |
|
|
|
|